mon ti guide à moi

A peine sorti de l'avion, on grimpe sur un scooter et direction le centre de Siem Riep pour trouver un endroit pour dormir. Après négociation on trouve une chambre intéressante avec eau chaude! On part manger un peu, j'étais affamée, même le plat sans épice (soit disant) l'était trop pour moi. On rechevauche les scooter et c'est parti pour la visite des temples d'Angkor.

des arbres carnivores

Angkor est l'ancienne capitale de l'Empire Khmer qui prospéra du IXe au XVe siècle. Ses ruines sont situées dans les forêts au nord du Tonlé Sap, proche de l'actuelle Siem Reap et sont classées au patrimoine mondial de l'humanité par l'UNESCO.

Le programme de préservation du site d'Angkor, débuté en 1993. Le bon avancement de ce programme a permis de retirer Angkor de la Liste du patrimoine mondial en péril de l’UNESCO.

Les locaux ont bien compris l'intérêt qu'ils pouvaient tirer des touristes. Ainsi tous les moyens de transport sont à la disposition des touristes et devant chaque temple des immences étalages proposent tout et n'importe quoi. Même les plus petits savent parler plusieurs langues (anglais, français, allemand, espagnol et biensur japonais et chinois!) même si ce n'est que quelques mots c'est impressionnant. C'est dur de ne pas craquer et de garder ses sous.

moines sur le pont d'Ankgor vat

Deuxième jour suite de la visite des temples. Il fait toujours très beau, on est un peu plus reposés que la veille, et on choisi de se promener en tuk tuk aujourd'hui. L'architechture imposante de ces temples géant reste un mystère. Tous les temples présentent des sculptures sur le même thème mais la forme générale, la taille des pierres, la taille des scultures, la position des bassins, les couloirs, les escaliers sont différents pour chacuns. C'est tout simplement halucinant.

notre chauffeur et notre tuk tuk

Après avoir silloné en long et en large le site archéologique, on fait un petit tour dans le centre ville beaucoup moins touristique. On visite le marché couvert et découvre la vrai vie des habitants. Les vendeurs qui ont la cahnce d'avoir un stand à l'intérieur bénéficie d'une table au dessus de laquelle pend un hamak dans lequel le vendeur est installé. On ne fait pas long feu dans la partie courverte car l'odeur nauséabonde de la viande et du poisson posé à même le bois nous fais tourner la tête. Nos petits nez d'européen asceptisés ne sont pas assez robuste.

Autour des halles, on trouve des légumes, des fruits, des épices, des poissons dont on n'avait jamais entendu parlés. Et vu que le coin n'est pas touristique, il est impossible de se faire ou de comprendre quoique ce soit. Au milieu des allées, des tas d'ordure s'amoncellent; la notion de poubelle n'est pas vraiment dans les moeurs.

Le soir, la lumière des phares qui se réfléchi dans le bouillard de poussière soulevée par les véhicules en tous genres. La ville est très animée et éclairée. On croise un "cinéma", longue rangées de chaises pliantes alignées devant 4 télévisions diffusant des chaînes différentes. On cherche longtemps avant de trouver un resto typique, mais on n'est pas déçu. Personne ne parle anglais biensur, 3 grosses marmites mijotent à l'entrée et l'intérieur resemble à un garage dans le quel ils ont posé quelques planches sur des tréteaux.

notre bolide!

Debout aux aurores, on quitte l'attraction principale du Cambodge pour la capitale. Après un long voyage en bus, ponctué d'étapes dans des boui-bouis pour manger un peu. Les trajets en bus sont très peu cher car ils se font graisser la patte par tous les resto devant lesquels ils s'arrêtent, garantissant une bonne clientelle. Comme sorti des villes plus personnes ne parle anglais, on mange ce qu'il y a sans trop savoir ce que c'est!

Arrivé à Phnom Penh, on trouve un hôtel pour la nuit suivante et on va visiter le le musée du génocide de Tuol Sleng. Ce musée est en réalité la prison S-21 établie par les Khmer rouge. Le bâtiment était à l'origine une école primaire et transformé en 1976 en lieu de détention et de torture. On en a appris beaucoup pendant cette visite mais ce n'est pas très gai à partager.